Le trop plein de pouvoir du juge d'instruction, comme celui de l'affaire d'Outreau, peut conduire à des prises de décision fausses et injustes.

Le trop plein de pouvoir du juge d’instruction, comme le juge Burgaud de l’affaire Outreau, peut conduire à des prises de décision fausses et injustes pour plusieurs raisons plus ou moins justifiées. En effet, on sait que de par son jeune âge et ses compétences peu expérimentées dans le domaine de la justice, Fabrice Burgaud s’est vu confié d’emblée une affaire retentissante. Alors très médiatisée et considérée comme scandaleuse, il fallait au plus vite trouver les coupables pour atténuer le scandale. De nombreux témoignages ont été apportés, et sous le fait de la pression médiatique et judiciaire, les prises de décisions ont été hâtives et arbitraires.

Cependant, il serait erroné de remettre entièrement la faute judiciaire sur celle de la pression quelle qu’elle soit. Le trop plein de pouvoir du juge est également un facteur : étant l’unique détenteur à la fois des pouvoirs d’enquête et judiciaires, lui seul a pu décider du sort des présumés coupables. Il n’était pas assisté dans ses démarches, ainsi seul son propre raisonnement a été pris en compte et jugé comme étant le plus important.

Par ailleurs, il a également été montré, que Fabrice Burgaud a clôt en mai 2003 l'instruction de l'affaire, débutée deux ans plus tôt en délivrant une ordonnance de mise en accusation. 

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